
Pratiques transformatrices

En partenariat avec l’Institut Michel Serres et l’IHEPAT
Visites apprenantes des lieux en connexion avec toutes ses entités :
- Le Pont-d’Arc
- Le sentier muletier
- La cascade Pissevieille
- Le ruisseau du Tiourre
Lieux d’hébergement :
- Pour les personnes venant de loin, nous serons en immersion dans le refuge spéléologique de la Combe proche du village du Vieux Vallon
- Capacité du refuge : 20 personnes
- Principe de l’auberge espagnole. Tout le monde apporte un peu de nourriture à partager
- Cuisine bien équipée, sanitaires fonctionnels à l’extérieur
Modalité d’arrivée :
- Parking du Pont-d’Arc
- Cordonnées GPS (Latitude 44,3820689 nord – Longitude 4,4164436 est)
- Horaire d’arrivée le vendredi 28 février : 12h00 – 12h30
- Repas sorti du sac au pied du Pont-d’Arc
- Présentation des “préséancières”, “préséanciers”
Besoins :
- Habits chauds, bottes, chaussures de randonnées de préférence, gants chauds, bâton de marche, gourde, sac à dos, lampe frontale
- Jumelles, lunettes ornithologiques, appareil photographique si vous en disposez, smartphone pour les photos
- Carnet d’écriture, de croquis, crayons de couleur, pastels,
- Matelas gonflable, duvet chaud, 1 couverture, oreiller si nécessaire
Objet :
Nous sommes un groupe de praticiens multidisciplinaires et nous vous proposons, au cours de ce moment immersif, d’imaginer les 3 dimensions de réorientation dans le territoire :
- “Qu’est-ce qui fait que nous appartenons à un territoire vivant ? Qu’est ce qui fait que le territoire fait école ?” Nous devenons un territoire vivant. NOUS DEVONS APPARTENIR A UN TERRITOIRE VIVANT ! Nous parlons de vivant humain et non plus seulement de l’être humain. L’humain participe à l’ensemble du vivant en NE l’excluant pas des autres entités relationnelles ou d’existence.
- “Qu’est-ce qui fait que nous sommes un milieu relationnel pris dans une interdépendance ?” NOUS SOMMES UN MILIEU RELATIONNEL ET INTERDEPENDANT QUI EST COMPOSE DE TOUS LES TISSUS HUMAINS ET AUTRES QU’HUMAINS ! Il est essentiel de MONTRER L’INTERDEPENDANCE. Le sujet moderne, en général, est pensé indépendant du milieu grâce à son intelligence supra sensible et il détermine par le contrat l’ensemble des relations. Il fait comme s’il n’était pas inter dépendant avec les conditions du milieu (l’eau qu’il boit, la température, les temps et les mémoires qui agissent sur le lieu.
- “En quoi participons-nous d’une santé territoriale qui demande à re visibiliser un ensemble d’êtres et de relations que nous avions mis de côté et qui sont essentielles au temps long dans lequel nous devons nous inscrire ?” NOUS PARTICIPONS, avec un mode d’agissement sur le lieu, D’UNE BONNE SANTE OU VITALITE TERRITORIALE EN ACCUEILLANT LES INVISIBILISES, tous les lieux, les vies microbiennes, les histoires non-dites, tous les savoirs invisibilisés (savoirs communautaires).
Principe :
Apporter les pratiques transformatrices entre “chercheuses/chercheurs apprenant.e.s” et “apprenant.s/chercheuses/chercheurs”/public (habitant.e.s, touristes, élu.e.s, entreprises, …)
« Personne n’éduque autrui, personne ne s’éduque seul,
les humains s’éduquent ensemble, par l’intermédiaire du monde »
Paulo Freire