En partenariat avec l’Institut Michel Serres et l’IHEPAT

Visites apprenantes des lieux en connexion avec toutes ses entités :

• Le Pont-d’Arc
• La cascade Pissevieille
• La vallée du Tiourre

Lieux d’hébergement :

• Pour les personnes venant de loin, nous serons en immersion dans le refuge spéléologique de la Combe proche du village du Vieux Vallon
• Capacité du refuge : 20 personnes
• Principe de l’auberge espagnole. Tout le monde apporte un peu de nourriture à partager
• Cuisine bien équipée, sanitaires fonctionnels à l’extérieur

Modalité d’arrivée :

• Parking du Pont-d’Arc
• Cordonnées GPS (Latitude 44,3820689 nord – Longitude 4,4164436 est)
• Horaire d’arrivée le vendredi 28 février : 12h00 – 12h30
• Repas sorti du sac au pied du Pont-d’Arc
• Présentation des “préséancières”, “préséanciers”

Besoins :

• Habits chauds, bottes, chaussures de randonnées de préférence, gants chauds, bâton de marche, gourde, sac à dos, lampe frontale
• Jumelles, lunettes ornithologiques, appareil photographique si vous en disposez, smartphone pour les photos
• Carnet d’écriture, de croquis, crayons de couleur, pastels,
• Duvet chaud, 1 couverture, oreiller si nécessaire
• Vêtements autres pour randonnée spéléologique

Objet :

• Avec Dada Oreiller, ornithologue suisse et co-réalisateur du film « Dimitri, Mison et les autres« , nous observerons les vautours fauve sur leur site de nidification. Nous randonnerons dans la vallée du Tiourre à la découverte d’un magnifique ruisseau tufier pour arriver à la résurgence de type fontaine Vauclusienne.
• Nous nous rendrons à la cascade Pissevieille qui nous dominera de pas moins 100 000 millions d’années. Nous vous conterons sa belle légende, le pourquoi elle ne déverse ses flots rugissants qu’au cours des épisodes cévenols. C’est qu’elle pisse la vieille dans ces moments-là.
• Nous marcherons avec le collectif de “Marcher depuis la nuit des temps” :
• Nous vous concocterons une visite spéléologique apprenante, sans doute « Les 2 Avens », avec des spécialistes de l’association du CESAME.
• Nous assisterons, le samedi soir à la salle des fêtes de Vallon Pont-d’Arc, au film de suivi du Gypaète barbu dans le Haut Val de Bagnes (Suisse) : “Dimitri, Mison et les autres”. Il a reçu plusieurs prix internationaux.

Principe :

C’est la démarche de la performance en étant à la frontière de plusieurs choses lors de notre week-end “Entre karst et vautours” :

• Nous aurons les yeux rivés en direction du ciel, des vautours.
• Nous serons ensuite rendus à l’intérieur de notre temporalité en nous posant la question “Comment nous, en tant que corps poreux, en tant que milieu, entre observation des vautours puis à l’intérieur de la grotte, intériorisons-nous ce genre de passage ?” Pour éviter d’être dans la découpe de processus, “Quelle est notre manière même de se sentir en tant que milieu en n’étant pas un être qui s’observe puis se replie sur lui-même ?”
• Cette expérience collective, de partage, de sensations peut être un lieu d’échanges, d’expériences entre “savoir observer faire que notre corps redevienne une source de connaissances sensibles alors qu’il nous est demandé d’être sujet ou objet ou observateur/observé. Ce faisant, tous ces découpages nous empêchent de participer du milieu. Nous partagerons collectivement le comment nous sentons-nous avec des micro-pratiques de danses ou de ritualiser le passage aérien vers le passage souterrain, terrien ou terrestre pour imaginer des pratiques transformatrices.

Apporter les pratiques transformatrices entre “chercheuses/chercheurs apprenant.e.s” et “apprenant.s/chercheuses/chercheurs”/public (habitant.e.s, touristes, élu.e.s, entreprises, …)

« Personne n’éduque autrui, personne ne s’éduque seul,
les humains s’éduquent ensemble, par l’intermédiaire du monde »

Paulo Freire